Jaguar se redéfinit avec une nouvelle image de marque audacieuse
Importateurs et constructeurs
Le choix le plus difficile pour un fabricant de camionnettes électriques est la taille de la batterie. Trop peu de kWh et vos clients abandonnent parce qu’ils ne peuvent pas aller assez loin ; trop de kWh (et donc un poids de batterie plus élevé) et vos clients se plaignent que le véhicule n’a pas une capacité de charge suffisante.
Selon Ford, le conducteur moyen d’un grand fourgon parcourt 111 kilomètres par jour. Le choix d’une batterie nette de 68 kWh pour l’E-Transit est donc délibéré : elle offre aux clients une grande réserve et n’ajoute « que » 400 kg à la tare. Même dans des conditions bien moins favorables que celles du cycle d’homologation WLTP, il devrait être possible de parcourir 200 kilomètres avant de devoir se rendre à une station de recharge.
Une expérience renouvelée
Nous prenons le volant d’un L2H2 vide, à double cabine et doté d’une puissance de 185 kW, et après un trajet de 45 minutes, nous l’échangeons avec une version à cabine simple et moteur de 135 kW, qui est à moitié chargée. En pratique, vous ne remarquez pas beaucoup de différence. Dans les deux cas, le véhicule se montre très silencieux. L’ordinateur de bord des deux véhicules d’essai affiche des chiffres similaires : selon votre style de conduite et votre vitesse, vous consommez entre 20 et 30 kWh/100 km d’électricité grâce au moteur électrique.
Le ralentissement est généralement assuré par le freinage régénératif. Il suffit de relâcher l’accélérateur et le moteur électrique de l’E-Transit fait le reste. Il existe deux modes : normal et intensif. Pour s’arrêter complètement, il faut toujours appuyer sur la pédale de frein, mais les disques de frein ne sont pratiquement pas utilisés, sauf si vous conduisez vraiment comme un pilote sur Red Bull ou si vous devez faire un arrêt d’urgence. L’E-Transit peut le faire lui-même : il est équipé d’un frein d’urgence autonome.
Connecté à tous niveaux
Le cockpit de l’E-Transit est particulièrement bien agencé. Le nouveau système d’infodivertissement SYNC4, doté d’un écran tactile de 12 pouces, attire tous les regards. Il fonctionne rapidement et, sur les versions Trend, il est doté d’un système de navigation connecté qui trace l’itinéraire le plus efficace. Il informe également le conducteur sur les possibilités de recharge, les conditions de circulation, la disponibilité des places de stationnement en direct et bien plus encore.
Mais Ford va beaucoup plus loin pour faire de la conduite électrique une réalité quotidienne. Sous le nom de Ford Pro, il propose tout un écosystème de services et de produits que vous ne trouverez chez aucun autre constructeur. Il est particulièrement axé sur l’optimisation de la productivité.
Au cœur de ce dispositif se trouve le système télématique de Ford, qui recueille une multitude de données intéressantes directement à partir du modem standard de chaque E-Transit. Localisation, autonomie restante, arrêt, état de maintenance, fortes accélérations : ce ne sont que quelques exemples. Une maintenance proactive et donc un gain de temps sont également possibles.
Retour sur investissement
56 825 euros hors TVA est le prix d’entrée de gamme de l’E-Transit. Plus élevé que la version diesel correspondante, mais Ford est convaincu que vous récupérerez le supplément au cours du cycle d’utilisation.
En dehors de cela, la Ford E-Transit est un plaisir à conduire. Il inspire un style de conduite plus réfléchi et proactif. Cela pourrait bien avoir un effet positif sur les statistiques de dommages. C’est peut-être là que se trouve le plus grand profit.
POUR
- Moteur convaincant
- Pack de services élargi
- Large gamme
CONTRE
-
Cher à l’achat
