Nous, les humains, sommes constamment en mouvement, et cela se fait souvent en voiture. Une enquête réalisée par Deloitte auprès de plus de 1 000 Belges (2022 Global Automotive Consumer Study) montre que la voiture reste le moyen de transport le plus populaire. Seuls 7% des consommateurs belges déclarent ne jamais utiliser de voiture. La voiture représente les trois quarts des kilomètres parcourus dans notre pays et permet à deux Belges actifs sur trois de se rendre au travail et d’en revenir.
Les automobilistes paient grassement cet usage de la mobilité : chaque année, environ 20 milliards d’euros d’argent public proviennent des taxes, droits et accises sur la propriété et l’utilisation des véhicules à moteur.
L’automobiliste est prêt à payer un juste prix pour la mobilité, mais aujourd’hui le coût de l’énergie et du carburant devient trop élevé. L’électricité n’a jamais été aussi chère, tout comme le gaz naturel, et les prix des carburants à la pompe atteignent également des niveaux records. Allons-nous bientôt payer 2 euros par litre ?
Le gouvernement a récemment pris des mesures financières pour économiser sur les factures d’énergie. Cependant, rien n’a été fait pour maintenir l’accessibilité du trafic automobile, qui est essentiel pour la majorité des Belges et pour l’économie de notre pays.
C’est pourquoi Touring demande la réintroduction du système de cliquet inversée. Nos gouvernements ne peuvent pas faire grand-chose sur les prix du pétrole sur le marché international, mais ils peuvent mettre un frein aux revenus supplémentaires des accises qui en découlent. Donc : plafonner les accises lorsque le prix du litre dépasse 1,70 euro par litre. C’est notre revendication, d’autant plus qu’il y a quelques mois seulement, un accord politique semblait être en gestation.
Afin de soutenir la réintroduction du système de cliquet inversé, Touring lance aujourd’hui une pétition nationale.