Le 10 octobre 2023 à 14h58
par Nicolas Joannès

Essai Subaru Crosstrek: Challenger

Le modèle le plus vendu de Subaru, le XV, opère sa mue pour se transformer en Crosstrek. Ce crossover s’améliore à tous points de vue tout en capitalisant sur les valeurs de Subaru. Son moteur boxer légèrement hybridé parviendra-t-il à convaincre les clients fleet ?

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Lancé en 2011, le XV est devenu le modèle à succès de Subaru jusqu’à représenter 40% des ventes au premier semestre de cette année en Europe. Rappelons d’ailleurs que si Subaru fait figure de Petit Poucet sur notre continent, les ventes du constructeur japonais sont bien plus importantes en Asie et aux Etats-Unis et que plus de 20 millions de Subaru à transmission intégrale et à moteur boxer ont déjà été vendues dans le monde.

Prête pour le hors-piste

Déjà en vigueur sur d’autres marchés, l’appellation Crosstrek est donc maintenant adoptée en Europe aussi avec ce nouveau modèle. Extérieurement, ce crossover évolue en douceur et s’appuie sur ses acquis : une garde au sol importante le situant à mi-chemin entre le marché des compactes et celui des SUV. Grâce à cette garde au sol de 22 cm et à sa transmission intégrale permanente, le Subaru Crosstrek impressionne par ses capacités en hors-piste tout en se montrant capable d’affronter les chemins les plus défoncés et les pistes les plus inclinées.

 

CarPlay sans fil

À l’intérieur, le Subaru Crosstrek évolue aussi en réunissant les informations de ses deux écrans centraux dans un grand écran de 11,6 pouces compatible avec CarPlay et Android Auto sans fil. Au contraire de la mode actuelle, le Crosstrek continue toutefois de compter sur des compteurs analogiques associés à un petit écran ainsi que sur des commandes au volant qui restent physiques.

 

Hybridation mesurée

En attendant les modèles 100% électriques (voir encadré), Subaru reste fidèle au moteur hybride e-Boxer qui repose sur un quatre cylindres 2,0l de 136 chevaux accompagné d’un petit moteur électrique de 16 chevaux. Améliorée, la consommation de carburant reste tout de même de 7,7l/100 km pour des émissions de CO2 de 174 g/km. On pourra également lui reprocher un effet moulin à café toujours présent.

 

Plus rigide

En revanche, le Crosstrek se bonifie davantage en matière de comportement. Réellement sensible au volant, la rigidité améliorée permet au Crosstrek de faire montre d’une tenue de route plus précise. Le confort progresse aussi tant en matière de suspension que grâce à l’isolation acoustique améliorée. Enfin, le fameux système d’aide à la conduite EyeSight peut désormais compter sur sept nouvelles fonctions le maintenant à la page.

 

Bilan fleet

En attendant l’expansion 100% électrique de Subaru, le Crosstrek ne se distingue pas par ses émissions de CO2, mais il continue de se montrer très efficace et sécurisant grâce à ses quatre roues motrices tout en améliorant sa tenue de route et son multimédia. Ses tarifs n’ont pas encore été dévoilés.

 

Huit modèles 100% électrique

Pour 2030, Subaru a revu ses objectifs à la hausse et envisage de vendre 50% de véhicules à batteries à cette échéance, soit 600.000 véhicules par an. Pour cela, le Solterra sera rejoint par trois SUV électriques en 2026 et par encore quatre nouveaux modèles en 2028.

 

 

Nicolas Joannès

Nicolas Joannès, rédacteur de cet article

Cet article parle de : Essais fleet

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