Après que l’allocation pour les déplacements domicile-lieu de travail à vélo ait été augmentée début de l’année, c’est au tour de l’intervention de l’employeur dans les coûts de déplacements domicile-lieu de travail en train qui va à son tour augmenter, de 56 à 71,8%, à partir du 1er juin. Une nouvelle convention collective de travail a été conclue au Conseil national du travail ce lundi (CCT 19/11, remplaçant le 19/9). En plus de cela, le gouvernement accorde aux entreprises un crédit d’impôt de 7,5 %, grâce à une proposition du ministre fédéral de la mobilité George Gilkinet (Ecolo) qui avait déjà été approuvée par le Kern.
Aussi pour les abonnements flexibles
Quelque 100.000 travailleurs ne devront donc payer de leur poche que 20,7 % de leur abonnement de train (71,8 + 7,5 %), au lieu de 44 % auparavant. Les partenaires sociaux sont en plus libres d’élaborer des arrangements encore plus favorables aux employés. La nouvelle convention collective s’applique également aux abonnements dits flexibles, qui ont été créés pour les personnes qui font régulièrement du télétravail et ne font donc pas la navette tous les jours (ouvrables).
L’objectif est évidemment d’inciter au maximum les travailleurs à opter pour le train pour se rendre au travail et d’atténuer les augmentations de tarifs de près de 6 % que la SNCB a appliquées plus tôt cette année. Pour ceux qui bénéficient déjà du système du tiers payant (où 80 % de l’abonnement SNCB est payé par l’employeur et les 20 % restants par le gouvernement), rien ne changera.