Advertisement
Le 7 mars 2024 à 06h00
par Jeroen Evens

Essai Tesla Model 3 Propulsion 2024: À l’abri de la concurrence ?

Depuis sa sortie en 2019, la Tesla Model 3 a vu la concurrence s’accroître de façon exponentielle. Afin de se maintenir à jour, elle connaît maintenant son premier vrai face-lift. De quoi garder la concurrence à distance ?

|||||||
||||||| © |||||||

Originale à bien des égards lors de sa sortie, la Model 3 a aussi marqué les esprits en sortant Tesla de son marché de niche. Depuis cette période, le constructeur américain est passé de petit poucet à champion de la production, mais la concurrence s’est également accrue. Il était donc temps pour Tesla de proposer une vraie mise à jour à sa berline.

 

Style et fonction

Extérieurement, la Model 3 semble évoluer en douceur avec ses optiques redessinées. Mais les changements sont plus nombreux qu’il n’y paraît, car l’aérodynamisme de la voiture a été complètement retravaillé. Résultat un Cx de seulement 0,219 qui permet à celle qui était déjà très efficiente de s’améliorer encore. À ce sujet, lors de notre essai dans des conditions loin d’être optimale,, nous avons relevé une consommation moyenne de seulement 16 kWh/100 km. Homologuée pour 513 km WLTP, la Model 3 peut donc viser une autonomie réelle de minimum 400 km. À condition de couper le mode Sentinelle (surveillance par caméras) qui, dans notre cas, a consommé énormément pendant la nuit.

 

Intérieur : profonde mise à jour

À l’intérieur, les changements sont plus conséquents qu’à l’extérieur. À l’arrière, les passagers profiteront d’un nouvel écran permettant de regarder des vidéos YouTube ou Netflix mais aussi de jouer à des jeux via l’écran ou une manette. Les parents apprécieront ! D’autant qu’à l’avant, la qualité des matériaux progresse largement. C’est agréable au toucher mais cela participe aussi à l’amélioration du silence à bord qui progresse grâce au verre acoustique ainsi qu’aux matériaux isolants.

 

Où sont les commandes ?

Toutes les évolutions ne sont cependant pas positives car Tesla a choisi de retirer les commodos de sa Model 3. Il faut donc passer par des boutons sur le volant pour les clignotants mais aussi par l’écran tactile pour changer de rapport. Si ce n’est pas aussi rédhibitoire (surtout en ville) qu’avec la Model S et son volant Yoke, cela reste peu pratique. On apprécie néanmoins le comportement routier de la Model 3 qui demeure plutôt vif tandis que le confort des suspensions progresse quelque peu. Et même dans cette version d’accès, la Model 3 se montre très performante avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,1 secondes.

 

 

Bilan fleet

Proposée à partir de 45.970€ TVAC, la Model 3 Propulsion s’avère plutôt bien placée par rapport à une concurrence qui se montre soit plus chère, soit plus petite, soit moins autonome, soit moins performante. Le pire rival de la Model 3 sera finalement intra-familial puisque le Model Y se montre 2.000€ moins cher tout en étant bien plus vaste et à peine moins performant. Illogique ? Pas du point de vue industriel de Tesla qui profite d’économies d’échelle sur un Model Y qui, de surcroît, n’est pas encore passé par la case face-lift.

 

Jeroen Evens

Jeroen Evens, rédacteur de cet article

Jeroen Evens a suivi une formation en communication (KULeuven) et suit avec enthousiasme tout ce qui touche à la mobilité et aux véhicules de société. En tant que journaliste indépendant spécialisé dans le secteur fleet, il suit depuis trois ans les dernières évolutions de notre secteur.
Cet article parle de : Essais fleet

Articles similaires