Le 20 décembre 2023 à 23h01
par Damien Malvetti

Fleet test Lexus LBX: le modèle de conquête

En lançant le petit SUV LBX, Lexus espère conquérir une nouvelle clientèle, principalement jeune, et ainsi accroitre sa part de marché globale. Objectif de ce nouveau venu : venir jouer des coudes avec les Audi Q2, Mini Countryman et DS 3 Crossback sur le segment du B-SUV premium. Quels sont ses atouts pour y parvenir ? C’est ce que nous avons tenté de découvrir lors d’un premier tour de roues dans la région de Valence, en Espagne.

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Après avoir entièrement renouvelé sa gamme de SUV (UX, NX et RX) et lancé son tout nouveau RZ full électrique, Lexus élargit aujourd’hui son offre en proposant un tout nouveau modèle d’entrée de gamme, le LBX pour Lexus Breakthrough Crossover. L’objectif de la marque nipponne est clair : être présente sur un nouveau segment (B-SUV) pour attirer une nouvelle clientèle qui n’est pas encore familière de Lexus. En ligne de mire directe, on retrouve les modèles premium Audi Q2, DS 3 Crossback ou encore la Mini Countryman.

Le LBX se positionne ainsi tout en bas de la gamme Lexus, en dessous de l’UX. Pour produire ce modèle, les ingénieurs de Lexus sont allés puiser dans la banque de gènes de Toyota. C’est en effet la plateforme GA-B, inaugurée par la Yaris Cross qui sert de base au LBX. Mais la comparaison entre les deux modèles s’arrête là.

Le LBX dispose de son propre design et de sa propre mécanique et d’une suspensions adaptée. Côté design justement, il arbore la grande calandre caractéristique de la marque, mais affiche un look qui le distingue des autres modèles grâce notamment à des optiques avant exclusives qui viennent littéralement s’accrocher à la calandre grâce à une ligne de chrome. A l’arrière, les feux s’allongent sur toute la largeur du hayon. Le toit noir fuyant vers l’arrière vient se positionner sur un hayon aux épaules larges, donnant une impression de robustesse à cette petite voiture.

 

Petit par la taille, grand par la technologie

A l’intérieur, on retrouve le design de planche de bord des dernières créations Lexus. La présentation et la qualité d’assemblage sont flatteuses. On regrette certains plastiques durs notamment au niveau de la boîte à gants. Mais il ne faut pas oublier qu’on est ici dans un véhicule de segment B, dont les standards sont forcément en deçà de ce à quoi Lexus nous a habitués jusqu’ici.

On a apprécié le grand écran central et le combiné d’instrumentation entièrement digital et personnalisable de 12,3 pouces très intuitif à l’usage. La liste des équipements est généreuse, surtout dans les versions haut de gamme et offre notamment une panoplie d’aides à la conduite et de technologies que l’on retrouve d’habitude sur des véhicules de gamme supérieure.

En raison de son format, ce LBX n’est pas vraiment un modèle familial. Les places arrière sont un peu étriquées et ne permettent pas à deux adultes d’y prendre place. Même constat pour le coffre de 332 litres qui ne permettra pas de partir en vacances avec toute une smala, mais conviendra pour un usage quotidien.

 

1 seule motorisation disponible

Sur le plan technique, le LBX est disponible avec une seule version, animée par un moteur essence 1.5 3 cylindres couplé à un moteur électrique. Ensemble, ils développent une puissance cumulée de 136 ch et 185 Nm. Pas de quoi en faire un foudre de guerre, mais c’est largement suffisant pour un usage quotidien d’un véhicule de ce type. Le 0 à 100 km/h est obtenu en 9,2 secondes.

A la conduite, la voiture se montre assez confortable avec une direction plutôt maniable et une très bonne suspension. On a particulièrement apprécié les vitres à verres acoustiques disponibles sur les versions haut de gamme qui procurent effectivement un silence royal dans l’habitacle. Il n’y a que lors de très fortes accélérations que le moteur se fait entendre, mais on est loin du brouhaha qu’on pouvait relever dans les modèles équipés de la boite CVT, il y a de cela à peine quelques années.

Le LBX Parmi les autres technologies de sécurité embarquée, un système qui bloque l’ouverture de votre portière si une voiture, un vélo, un cycliste ou tout autre obstacle arrive à proximité.

Côté consommation, Lexus annonce une moyenne de 4,3 l/100 km, consommation que nous avons réussi à atteindre sans difficulté lors de notre essai sans pour autant avoir le pied léger.

 

Bilan fleet

Avec ce LBX, Lexus s’ouvre les portes d’un segment d’entrée de gamme où deux des concurrents premium allemands – Mercedes et BMW – sont absents, tandis que le troisième – Audi – propose un Q2 quelque peu vieillissant et uniquement disponible en motorisation thermique.

Le LBX a donc une belle carte à jouer. Lexus vise ici les entreprises qui ne sont pas encore passées à l’électrique et compte jour sur l’argument fiscal puisque des calculs interne ont montré que ce LBX affichait un ATN en moyenne 800€ plus avantageux que ses concurrents directs sur une période de 4 ans et un TCO en moyenne 6.000€ plus faible sur la même durée. Des résultats notamment obtenus grâce à un taux de CO2 d’à peine 103 g/km.

En raison de son format, il s’adressera davantage à de jeunes cadres sans enfants ou avec des enfants en bas-âge.

Lexus ne propose pas de version spécifique Business, mais en ajoutant le Safety Pack et le Confort Pack à la version de base, vous aurez un équipement équivalent à une version business. La garantie Lexus Relax, offrant 10 ans de garantie ou 160.000 km sera aussi à coup sûr un atout pour les clients professionnels.

 

 

INFORMATIONS TECHNIQUES  
Carburant    Essence – full hybride
Puissance 126 ch
Couple maximum 185 Nm
Poids à vide 1815 kg
Volume du coffre 332 litres
Volume du réservoir 36 litres
Consommation moyenne 4,3 l/100 km
Emission CO2 103 g/km
Vitesse maximale 170 km/h
Cylindrée 1.490 cm3
INFORMATIONS DE GESTION
Prix de base HTVA 27.752,00 €
Prix de base TVAC 33.580,00€
Puissance fiscale 8 ch
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) 495 €
BIV (Flandre) 89,81 €
Taxe de circulation (Bruxelles, Wallonie) 285,38 €
Taxe de circulation (Flandre) 203,20 €
Déductibilité fiscale moyenne (sur 4 ans) 22 %
ATN utilisateur 2187 €/an
Dépenses non-admises 875 €/an
Taxe CO2 mensuelle 73,77 €
Loyer mensuel moyen (48 mois/80.000km) 542 €

Damien Malvetti

Damien Malvetti, rédacteur de cet article

Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.
Cet article parle de : Essais fleet

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