En 2021, le marché des utilitaires légers avait clôturé l’année sur une note positive avec une légère hausse cumulée de ses immatriculations neuves à 0,3% pour un total de 71.569 unités. Malheureusement, 2022 a beaucoup moins bien débuté : en janvier, le segment accusait une diminution de ses immatriculations de 39,1% par rapport à janvier 2021 selon les chiffres de Febiac. Février s’est soldé par une baisse de 30,3% par rapport à l’année précédente, tandis qu’en mars, elle s’élève à 28,2%, portant la chute cumulée à 32,4% sur l’ensemble du premier trimestre.
En cause évidemment, la pénurie de semi-conducteurs qui n’épargne pas le segment des véhicules utilitaires légers. Et sur ce marché, ce ne sont pas forcément les modèles électriques qui sont les plus pénalisés, comme c’est souvent le cas sur le marché du véhicule particulier. Eric Laforge, Head Of Stellantis LCV Enlarged Europe, nous expliquait par exemple récemment que chez Fiat Professional, l’e-Ducato, version électrique du grand fourgon, connaît moins de soucis de livraison que son équivalent diesel car le premier contient moins de puces que le second.