Fleet test Toyota bZ4x : efficacité prouvée

Non, il ne s’agit pas du droïde du dernier épisode de Star-Wars, bZ4x est bien le nom de la première Toyota full électrique. Une petite explication s’impose : Toyota a en fait décidé de regrouper ses modèles électriques au sein d’une toute nouvelle gamme baptisée ‘Beyond Zero’ (bZ), dont le chiffre (4) signifie la position dans la gamme et le ‘X’ le fait qu’il s’agit d’un SUV.

Un SUV du segment D pour être plus précis, qui représente 14% des ventes sur le marché belge et dont 64% des clients sont B2B. Au sein de ce segment, la part d’électrique dans la répartition des motorisations était déjà de 17% l’an dernier. De quoi soutenir la stratégie de Toyota de lancer son premier modèle électrique dans ce segment.

Jusqu’à 516 km

Si, au regard des photos, vous avez une impression de ‘déjà vu’, c’est normal : le bZ4x n’est autre qu’un clone de la récente Subaru Solterra, les deux marques ayant décidé d’allier leurs forces respectives pour produire leur premier véhicule 100% électrique. Et avouons que le mariage est plutôt réussi. En tout cas sur le plan technique. Le design de la voiture, très audacieux, sera plutôt une question de goût…

Le bZ4x est basé sur la nouvelle plateforme eTNGA, dédiée aux véhicules électriques de Toyota. Il est proposé en versions traction et transmission intégrale, affichant respectivement 204 et 218 ch. Grâce à sa batterie lithium-ion de 71,4 kWh, le bZ4X offre une autonomie officielle (WLTP) allant jusqu’à 516 km pour la version traction et jusqu’à 470 km pour la version 4×4. La charge rapide jusqu’à 80 % de capacité peut être réalisée en 30 minutes environ. Une finition Dynamic Business est disponible au catalogue avec tous les équipements nécessaires aux clients fleet.

Toyota a particulièrement soigné le choix des matériaux de son bZ4X et l’a agrémenté de nombreux espaces de rangement, qui compensent l’absence d’une boite à gants traditionnelle. Petit bémol : le positionnement du combiné digital dans l’axe du haut du volant qui rend sa lecture compliquée. Toyota va toutefois proposer dès l’an prochain sur ce modèle un volant en forme de volant de console de jeu. On vous conseillera d’opter pour ce dernier pour profiter au maximum du combiné d’instrumentation.

Grâce à ses proportions généreuses, le bZ4X offre une belle habitabilité et un grand coffre, bien que la garde au toit des places arrière soit insuffisante pour les (très) grands gabarits.

Particulièrement sobre !

Pour cette première prise en main, nous avons pris le volant de la version à transmission intégrale (218 ch – 411 km d’autonomie), dont nous avons d’ailleurs pu tester les capacités tous terrains. A ce niveau, la voiture étonne clairement par ses capacités 4×4 et sa tenue de route lors des freinages sur sol mouillé. A l’essai, le bZ4X se montre efficace, ultra silencieux et confortable et présente une autonomie largement suffisante. On regrettera peut-être une suspension perfectible et un peu ferme sur certains revêtements. Côte consommation, notre véhicule d’essai affichait 17,4 kWh/100 km de moyenne, et cela sans avoir le pied léger !

Bilan fleet

Avec sa première voiture électrique, Toyota marque un grand coup : un modèle efficace au design qui ne laisse pas indifférent, à l’autonomie suffisante et sobre à l’usage. Pour les clients fleet, Toyota propose ‘Kinto One’, une offre leasing full service (48 mois – 120.000 km) dédiée, disponible uniquement auprès de ses dealers qui peut être arrêtée sans frais (excepté les dégâts éventuels) à n’importe quel moment. La version Business Dynamic du bZ4X est proposée à 699 euros HTVA.

Vous doutez de l’efficacité de la batterie à long-terme ? Toyota offre une garantie de 10 ans (ou 200.000 km) via son service Toyota Relax, renouvelé automatiquement tous les ans après votre passage au garage.

La voiture est dès à présent exposée dans les showrooms et est livrable sous un délai de 5 à 8 mois selon les versions.

Fiche technique