Les voitures modernes ont beau être équipées de toujours plus de systèmes d’aide à la conduite et de sécurité, elles n’en sont pas moins encore victimes de sinistres. Et lorsqu’on parle de voitures électriques ou même hybrides, la réparation de ces dégâts nécessite parfois des compétences bien spécifiques de la part des carrossiers notamment.
Pensez par exemple aux nombreux circuits haute-tension présents sur ces véhicules et sur leurs batteries. Si un carrossier endommage l’un de ces câbles par accident, il prend de très gros risques. Il s’expose aussi à des risques s’il doit manipuler ou démonter les batteries pour pouvoir intervenir sur le véhicule. Des accidents, aux conséquences parfois dramatiques, ont déjà eu lieu dans des ateliers de carrosserie. Dans tous les cas, la première chose à faire en cas d’intervention sur un véhicule électrifié est de mettre le véhicule hors-tension via un équipement spécifique. En cas de contact des mains avec un circuit haute-tension, cela peut provoquer un choc électrique.
Sans oublier que les batteries des EV’s sont composées d’éléments hautement inflammables ou qui sont même susceptibles d’exploser. L’électrolyte, liquide inflammable contenu dans les batteries lithium-ion peut par exemple provoquer une boule de feu spontanée à haute-tension qui libère en plus un gaz hautement toxique.
Faites appel à des ateliers formés
Si l’un de vos véhicules hybrides ou électriques présente des dommages de carrosserie, il est donc impératif de faire effectuer la réparation par un centre dont les équipes ont été spécialement formées à la sécurité. Et cela, même s’il ne s’agit que de dégâts de carrosserie. En Belgique, la majorité des centres de carrosseries agréés disposent déjà d’équipes formées, notamment grâce au dispositif HEV mis en place par Educam, le centre de connaissance et de formation du secteur automobile.
Un impact sur la facture
Si ces formations ont évidemment un coût, la réparation des véhicules électrifiés implique aussi l’usage de nouveaux outils et de nouvelles machines dont les ateliers doivent s’équiper. Et cela a un coût également. Sans compter que certaines marques contraignent les carrossiers à suivre des formations dédiées données par leurs spécialistes internes pour pouvoir intervenir sur leurs véhicules. C’est notamment le cas de Tesla. Le site Cryns de Mortsel est par exemple l’une des rares entreprises en Belgique à être reconnu comme Tesla approved Body Shop par la marque américaine.
Tous ces coûts sont évidemment répercutés sur la facture finale de votre carrossier, tout comme l’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières.